A la rencontre de Vincent : Ingénieur Computer Vision chez Vizzia
Bonjour Vincent, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Vincent GUÉRIN, et je suis arrivé chez Vizzia il y a bientôt 2 ans - en novembre 2021. Chez Vizzia, j’occupe le poste de "Computer Vision Engineer", je travaille sur l’algorithme de détection des dépôts sauvages. J’ai d’abord eu un diplôme en Mécatronique (combinaison d'électronique et de mécanique), puis, avec mes différentes expériences, j’ai convergé vers l’informatique jusqu’à rejoindre le Groupe Altran - en consulting - où j’ai travaillé pour le compte de Renault. Là-bas, je m'occupais avant tout des véhicules autonomes, pour notamment les localiser sur la route et développer leur autonomie. Ensuite, j’ai rejoint Vizzia.
Peux-tu nous décrire ton rôle en 3 mots ?
Je dirais :
> Recherche : nous recherchons en permanence de nouvelles solutions pour améliorer notre algorithme et nous mettons en place les process pour développer une nouvelle idée, comme tous les tuyaux à créer par exemple. Nous faisons également pas mal d'Infra : la gestions des systèmes permettant au logiciel de fonctionner.
> Intégration : dès que l’on a une nouvelle idée et que nous la validons, il faut tout de suite l’intégrer en production, car ça va être potentiellement de la plus-value pour nos clients.
> Communication : étant au tout début des projet, nous sommes obligés de toujours communiquer sur ce que l’on fait dans l’équipe, pour partager et connaître l’état d’avancement et l'actualité de chacun.
En parlant d'actualités, quelles sont tes nouveautés du moment ?
En ce moment, je travaille sur deux gros projets, même trois.
Le premier, c’est l’analyse des fausses détections. C’est-à-dire qu'on détecte un niveau très suffisant de dépôts, mais on détecte parfois des choses qui ne sont pas des dépôts sauvages. Le but est alors de comprendre quelles sont ces détections, pourquoi on les détecte et comment on peut les régler. Là, on a commencé la phase où l'on essaie de comprendre pourquoi on fait ces détections-là. L'objectif est de maintenir un niveau de performance et une qualité élevés.
Le second, c’est lorsque l'on a des nouvelles idées ou des nouvelles fonctionnalités à mettre en place. Pour cela, nous avons crée un process interne qui s’assure que, si on ajoute une nouvelle fonctionnalité, nous ne dégradons pas les résultats obtenus précédemment : que le taux de détection des caméras ne diminue pas, voire qu'il augmente.
Enfin, le troisième projet est de chercher une nouvelle plateforme de labélisation de nos résultats, plus efficace, qui nous fasse gagner du temps à nous et à nos clients.
As-tu une journée type depuis ton arrivée chez Vizzia ?
La journée type, je peux te le dire, ça commence toujours par un café. S’il n’y a pas de café, il n’y a pas de début de journée (rires). Café et après on a des petits rituels comme une réunion avec toute l’équipe IA pour savoir ce que chacun a fait hier, ce qu’on va faire aujourd’hui, s'il y a des bloqueurs que l’on peut au plus vite résoudre. Parce que ce n’est pas la peine de bloquer une semaine sur quelque chose et le vendredi dire “je n’y arrivais pas”. Après le reste de la journée, ça varie vraiment d’un jour à l’autre selon les phases de sprint (projet de courte durée, généralement d’une semaine).
Quel est ton défi professionnel ?
Notre principal défi, c’est de faire en sorte d’avoir un algorithme qui détecte le plus de dépôts avec le moins de défauts possibles. C’est LE défi ultime.
Ce défi ultime, c'est ce qui t'a fait rejoindre Vizzia ?
En partie, mais je pense, comme tout le monde ici, que ce qui m'a fait venir, c'est le fait qu’il s’agisse d’un beau projet. C’est quelque chose qui a du sens et c’est rare en Tech, et dans le domaine du traitement d'images, de trouver un métier qui a un impact sur les villes et l’environnement. C’est aussi un projet en pleine croissance et je cherchais à quitter cet environnement très procédurier des grandes entreprises, qui mettent du temps à valider les choses, pas très flexibles et où la communication est parfois compliquée. Et pour l’instant, ce n’est que du “kiff”. Évidemment, l’emploi du temps est plus chargé qu’avant, mais tu fais toujours de nouvelles choses et ça, c’est top. En plus, on a une bonne ambiance d’équipe, ce qui est vraiment bien. Tu es content de venir au boulot, il n’y a pas de pression, on travaille sur des projets d’actualité, et pour l’instant, on partage tous la même énergie et la même envie d’avancer.