5 outils contre les dépôts sauvages
Les dépôts sauvages de déchets peuvent pourrir la vie des riverains qui y sont confrontés, abimer l’écosystème local et présenter des risques pour la santé.
Il apparaît donc comme essentiel d’identifier les contrevenants, de les alerter sur les dangers de leurs pratiques, voire de les sanctionner. Mais comment savoir qui jette ses ordures dehors?
Voici 5 outils pouvant aider les communes à identifier les personnes réalisant des dépôts sauvages.
Les moyens “traditionnels”
Les pièges photographiques
Ce dispositif, équipé d’un capteur de mouvement, se déclenche dès lors qu’il perçoit un mouvement dans son champ. Placé au bon endroit, il peut produire des clichés permettant d’identifier les personnes effectuant des dépôts sauvages.
Le format réduit de cet outil permet d’être déplacé simplement sur différents sites de dépôts sauvages identifiés au préalable.
Toutefois, ce dispositif se déclenche au moindre mouvement. Le simple passage d’un piéton, d’une voiture, ou d’un animal va déclencher le piège et produire des clichés qui devront être analysés, impliquant alors un lourd coût de traitement. Par ailleurs, la légalité de ce système est incertaine.
De plus, le dispositif ne prend qu’une photo lorsque le mouvement est détecté, l’identification (personne ou véhicule) peut être difficile à partir d’un seul cliché.
Les fouilles de sac
Les opérations de fouille de sac peuvent constituer un bon moyen d’identification du pollueur par les agents municipaux. Des papiers, factures, ou éléments personnels que ce dernier aurait jeté peuvent le confondre.
Cependant, en plus d’être peu agréables voire dangereuses pour ceux qui les effectuent, ces fouilles ne peuvent donner lieu à une procédure administrative ou judiciaire.
En effet, la jurisprudence considère qu’un élément trouvé dans un sac ne suffit pas pour identifier le pollueur.
Cela peut malgré tout permettre des campagnes de sensibilisation ciblées.
Les applications citoyennes
L’identification des pollueurs peut prendre une forme participative grâce aux citoyens. Des applications de délation ont vu le jour pour permettre aux concitoyens de se dénoncer en cas d’actes illégaux.
Ce dispositif est avantageux du fait de son faible coût et de sa capacité de couverture importante du territoire.
De plus, ces applications permettent la baisse significative dans les endroits visibles, le pollueur ayant peur d’être dénoncé par un riverain.
Toutefois, le traitement de ces signalements demande une lourde organisation en interne pour réagir, identifier et entamer une procédure sur les éléments fournis par les applications.
Les signalements donnent aussi lieu à un faible taux d’identification. Cela est dû au fait qu’un témoin du dépôt sauvage a rarement vu l’acte de dépôt en lui-même et a encore plus rarement pu récupérer les informations permettant l’identification.
La Vidéoprotection
Les caméras de surveillance classiques
En plus de leur rôle sécuritaire, les caméras peuvent jouer un rôle dans l’identification des pollueurs. Une caméra de surveillance placée sur un site sensible permet une bonne identification du pollueur.
La vidéo permet en effet de récolter plus d’informations pouvant ensuite être utilisées pour le lancement d’une procédure.
Toutefois, les caméras doivent être reliées en fibre à un CSU où leurs images doivent être analysées en permanence ou relues à posteriori. La relecture des images peut s’avérer très chronophage pour les agents du CSU, chaque relecture pouvant durer des dizaines de minutes.
De plus, la détection des dépôts via les caméras n’est pas automatisée rendant difficile le repérage des actes de pollution.
Les caméras Vizzia
De nouveaux outils ont été mis en place spécifiquement pour lutter contre les dépôts sauvages de déchets.
Vizzia a notamment développé une caméra détectant les dépôts sauvages à l’aide de l’intelligence artificielle.
Lorsqu’un dépôt est détecté, la caméra envoie, en 4G, la séquence vidéo à partir de laquelle la police municipale peut constater l’infraction et identifier le contrevenant.
Une interface accompagne également les acteurs pour lancer simplement et en moins de 10 minutes une procédure administrative.
Cette solution permet un gain de temps considérable pour les agents de police municipale. Le taux d’identification des pollueurs est également très élevé. Enfin, la transmission des séquences via le cloud permet d’éviter les lourds travaux de raccordement des caméras à un CSU.
Conclusion
De nombreux outils permettent de lutter contre les dépôts sauvages en identifiant les pollueurs. Certains dispositifs déjà utilisés s’avèrent inefficaces voire illégaux.
Les caméras Vizzia sont déjà équipées dans plus de 100 communes françaises et présentent des résultats exceptionnels. Parlez-en à votre maire :)
FAQ
Quels outils pour lutter contre les dépôts sauvages?
- Les caméras Vizzia
- Les caméras de surveillance classiques
- Les application citoyennes
- Les fouilles de sac
- Les pièges photographiques
Comment détecter automatiquement un dépôt sauvage?
Les caméras Vizzia peuvent détecter automatiquement les dépôts sauvages de déchet grâce à un algorithme et de l’intelligence artificielle. Lorsqu’une détection a lieu, la séquence est envoyée automatiquement à la police municipale pour qu’elle constate l’infraction et identifie le pollueur
Les pièges photos pour lutter contre les dépôts sauvages?
Les pièges photos sont inefficaces contre les dépôts sauvages. Ils se déclenchent à chaque mouvement entraînant de nombreuses fausses détection et leur légalité et remise en cause.